03 juin 2012

Cap Horn à la voile et en solitaire


Oser : C’est franchir le pas et passer du rêve à la réalité. Un an de navigation en solitaire et franchir le Cap Horn, un très vieux projet qui va enfin voir le jour en septembre 2012. C’est aussi une très longue année d’intenses préparations. Il aura fallu communiquer intelligemment pour expliquer, trouver le bon bateau, l’équiper, le financer, étudier le parcours pour se trouver au bon endroit au meilleur moment, organiser la logistique à terre afin de protéger au mieux mes proches et bien-sûr tout le reste …

Partager : Tout au long de la préparation il m’a paru évident de donner du sens à ce départ. J’ai donc choisi de partager mon projet avec :
  • Voiles Sans Frontières : Participer à une mission humanitaire par l’intermédiaire de cette association de solidarité internationale. Au Sénégal, mon bateau servira de soutien à une équipe médicale. Je les assisterai dans un village démuni du Siné Saloum, accessible presque uniquement par la mer.
  • Programme Argo : Être acteur d'un programme mondial de recherche scientifique (sous l'égide de l'UNESCO) en mouillant des balises, sur le parcours au milieu de l’atlantique. Elles permettent de collecter des informations nécessaires à l’étude de l’évolution du milieu marin.
  • Ecole élémentaire de Saint Jean d’Arvey : Communiquer et échanger, tout au long de l’année scolaire 2012/2013, avec les élèves, sur les thèmes géographiques et humains des pays traversés.
  • Famille : Conserver et entretenir le lien familial c’est vivre quelques jours ensemble sur le bateau avant le départ, passer une escale en commun (La Guadeloupe) pendant les vacances de Noël et communiquer régulièrement tout au long du parcours par mail, téléphone satellite et Skype aux escales.
Communiquer : La communication est devenue, assez vite, le vecteur principal pour conduire ce projet de bout en bout.
Dés le début de la préparation, j’ai ressenti la nécessité d’en parler à mon entourage. Ces échanges m’ont beaucoup aidé pour construire mon parcours.
Pendant cette longue absence, j’aurais également besoin de rester en contact avec la terre pour raconter en direct et échanger les impressions avec mes proches.
Et enfin, une fois l’aventure terminée il me faudra la rapporter.

Rapporter : Au retour, je prendrai le temps de rassembler toutes les nombreuses informations recueillies (photos, vidéos, enregistrements audio et les divers objets rapportés) pour les trier soigneusement. Tout ce travail me permettra de proposer des conférences et d'éditer un livre .

2 commentaires:

  1. Trés bien ton parcours tu évites les zones de piraterie.
    yves dubois

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  2. Gibraltar. Tu es presque arrivé à la maison

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